Île-Tudy des années cinquante… Tout au long de la grand-rue, les maisons se collent les unes aux autres. Maternelles, elles étreignent la ruelle qui mène femmes et enfants à la grève et jette les hommes sur l’océan : le destin de chacun est amarré à ce rivage.

Comment Marianne, la petite fille pauvre, et les autres vont-ils pouvoir y grandir à l’abri du regard sévère des adultes soupçonneux ? Sur la plage buissonnière s’égratignera un coeur simple qui scrute ses fêlures intimes…

Ce premier roman dit avec émotion les travaux et les jours d’une communauté qui survit de la mer – ici, on se forge au fer de la pauvreté…Mais ce tendre récit de la mémoire est aussi un délicieux roman d’initiation qui met en mots la naissance à soi-même d’une âme forte.