Dans sa prison pour femmes, Chantal n’est pas aux anges. Entre la loi des taulardes et celles des matons, la violence règne en maître. Ce n’est pas la prisonnière retrouvée torturée et assassinée dans les toilettes qui dira le contraire. Les cadavres s’entassent autour de Chantal et elle aurait bien besoin de vider son sac. Mais gare à qui l’on fait des confidences, car dans cette prison, les apparences sont plus que trompeuses. Elles sont parfois mortelles… Inquiétant et déroutant, le septième tome des « Chroniques de Branes » donne le frisson au lecteur. La mort rôde à chaque détour de cette histoire où la réalité n’est que celle de l’instant et où les personnages ont la science du masque et l’art de dissimuler leur vraie personnalité. Un récit à tiroirs où les cadavres nous rappellent que dans l’univers carcéral, physique ou mental, il est bien difficile de trouver une échappatoire à son destin…