Comment la mémoire involontaire et les pensées non-conscientes intercèdent-elles dans la structure de notre intériorité ? Comment les phénomènes du Monde et les phénomènes de notre Moi interagissent-ils pour fonder notre Etre ? Le «Je» de ce roman en dédale, comme est labyrinthique le plan de la ville allégorique qui en est la scène, s’introspecte en parcourant l’image de son espace mental, multiforme et, en apparence, sans signification pour lui. Cette image l’hypnotisera jusqu’à l’abandon de la quête du sens de son propre langage intérieur. Sa tentative de représentation de lui-même dans le Monde