Nous sommes à l'intérieur du crâne de Vlad Clana,un homme sans importance, qui se meurt. Comme dans la salle d'un Cinéorama où la projection simultanée d'une dizaine de projecteurs se fait sur écran circulaire à 360°, nous assistons à une succession de flashs qui déboulent sauvagement, à un sprint mental où l'inconscient réinventerait l'histoire de Vlad dans le champ de sa propre atemporalité, une histoire dite dans une langue du hors lieu. "Road-movie mystique cérébral", PALIERS est à appréhender comme le récit d'un voyage au cours duquel sont littéralement réincarnés les protagonstes actant ou ayant acté une réalité, une conscience collective(sommeil), en tant que niveau de conscience léthargique dont il s'agirait de dépasser les limbes.