« L’impression de solitude et d’abandon qui émanait de cette architecture se rattachait surtout à l’absence de couleurs, aux gris de ses murs, à ses toits de neige, aux ramures noires des chênes qui lui faisaient écrin. Fermés sans doute pour se garantir du froid, les volets intérieurs transformaient les vitres des fenêtres en miroirs sombres dans lesquels la blancheur du sol et la pâleur du ciel finissaient par se rejoindre. Un peu de soleil, la réapparition d’un peu d’ocre sur les granits, de quelques mousses orangées sur le bleu des ardoises, l’odeur d’une fumée s’échappant des cuisines auraient donné vie à cette ancienne maison forte qui pour l’instant ne semblait n’avoir plus rien à défendre. Sinon ses secrets… »