Attendre est le signe d'une angoisse perpétuelle. C'est aussi le signe d'un amour profond et d'une destinée que l'on pense avoir choisie. Attendre c'est défier le temps qui nous encercle. C'est certainement ce que Gulien et Clervie tentent de faire quand la séparation est trop grande, quand les gouffres de l'océan se font trop nombreux. L'acharnement du temps résoud-il nos propres luttes ? Est-il ennemi ou simple peur ? Au fond du temps une alternance de force et de faiblesse, d'inachèvement et d'achèvement.