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Pénélope à Ulysse

Livre numérique


Elle, fascinée par les vitraux, de passion à métier elle a mis de la couleur, de la chaleur, un petit quelque chose qui transforme une vitre en œuvre unique et originale pendant de nombreuses années. À présent on la surnomme « la poétesse aux pieds nus qui peint à mains nues » puisqu’elle a choisi de vivre en « décroissant » pleine de ses créations présentes et à venir ! Elle oscille entre poésies, nouvelles et peintures aux doigts. Celles-ci s’épousant et se complétant. « Quand le poète rencontre son Égérie Souffle alors en un coin d’Algérie Rafale de vent Tempérant La chaleur du dedans. Brise douce et salvatrice Calmante et bienfaitrice Du feu ardent De deux innocents… » Lui, ne cessait de promettre de venir en ce pays où, paisiblement coule un fleuve de douceur angevine. Il disait : « Viens écouter les berceuses de mon enfance nées dans la rosace de ma guitare où résonne déjà ton rire de rieuse, lorsque mes mains fébriles cherchent à saisir ta ferveur, dans l’épaisseur des nuits. Je te raconterai les mémoires tatouées du fils du pauvre dans ma colline oubliée. Je te raconterai la rage aux tripes et la légende d’Agounchich, dans la bataille d’Icherriden. Je te chanterai A vava inu va et Anzar, malgré l’invention du désert, je te dirai l’été de ta peau et le dieu en barbarie. Nous écouterons Aqlalas et les poèmes de Hadjira. Et nous rirons, tu verras, en écoutant la dérision de Mohia. »